Marie-Laure Bizeau, Valence Borgia, Caroline Duclercq et Delphine Pujos fondent Medici Avocats, une nouvelle boutique dédiée au contentieux des affaires et à l’arbitrage tant commercial que d’investissement.

Medici Avocats est né de l’alliance de quatre avocates issues de différentes maisons mais aux parcours très proches. Marie-Laure Bizeau, Valence Borgia, Caroline Duclercq et Delphine Pujos se connaissent depuis longtemps, certaines depuis plus de quinze ans. Leurs pratiques similaires du droit et leurs engagement respectifs pour leurs confrères les ont faites évoluer dans le même environnement. Mûri pendant de longs mois, leur projet vient de prendre forme à la sortie du confinement et a donné naissance à une boutique dont le nom évoque à la fois leur volonté de réunir des expertises sous une marque et leur proximité, celle d’un clan d’associées aux valeurs communes et partageant la même vision de la relation client.

Contentieux et arbitrage

Marie-Laure Bizeau exerçait depuis 2009 chez Derains & Gharavi, l’un des principaux cabinets d’avocats spécialistes du contentieux et de l’arbitrage où elle a d’abord été promue counsel en 2016 avant de devenir associée en janvier 2018. Elle a travaillé sur des dossiers d’arbitrage à dimension internationale, notamment d’investissement et des contentieux relatifs à l’arbitrage et intervenait également régulièrement dans les dossiers en qualité d’arbitre. Marie-Laure Bizeau a rencontré sa future associée Valence Borgia en 2005 alors qu’elle était collaboratrice du célèbre avocat Serge Lazareff. Valence Borgia effectuait alors son stage final de l’école d’avocat. Depuis, après des stages chez Shearman & Sterling et Salans, elle a débuté chez Eversheds avant d’intégrer K&L Gates où elle exerçait depuis 2009. Elle y a été promue counsel en 2017. L’avocate accompagne ses clients lors de leurs contentieux juridictionnels ou lors de leurs arbitrages, et ce, de concert avec son engagement pour la profession d’avocat. Diplômée de la Sorbonne, de l’université de Rome et titulaire d’un LL.M obtenu à New York, Valence Borgia a présidé l’Union des jeunes avocats (UJA) entre 2014 et 2015. Elle est également à l’origine de la force juridique de la Fondation des femmes, réunissant ses confrères dispensant des conseils juridiques aux associations luttant contre les violences faites aux femmes. Elle  a par ailleurs été élue au conseil de l’ordre du barreau de Paris en janvier 2018.

Caroline Duclercq s’est elle aussi engagée au sein de l’UJA. Elle a elle aussi été formée auprès de Serge Lazareff qui lui a signé sa première collaboration en 2002. Elle y a exercé en tout presque neuf ans, passant counsel après un passage en 2009 chez Derains & Gharavi. Depuis 2012, Caroline Duclercq exerçait chez Altana où elle était associée en arbitrage, à la fois comme conseil et comme arbitre. Membre du conseil d’administration de l’Association française d’arbitrage et co-organisatrice du concours d’arbitrage Serge Lazareff, elle enseigne la matière à l’université de Montpellier où elle dirige un diplôme en ligne d’arbitrage domestique et international. Enfin, Delphine Pujos exerçait à son compte depuis juin 2018 après dix ans au sein du département contentieux et arbitrage de Linklaters et un passage de deux ans chez Debevoise & Plimpton au sein du département corporate, à Paris et New York. Diplômée du magistère de juriste d’affaires de Paris 2 et d’un LL.M obtenu à l’université de Columbia à New York, Delphine Pujos est une ancienne du conseil de l’ordre de Paris. Elle est aujourd’hui vice-présidente de la commission des règles et usages du CNB.

Autre point commun : l’Afrique

Leur association au sein de Medici Avocats permet d’offrir un service complet de résolution des litiges par la voie judiciaire ou arbitrale. Leur intervention couvre le contentieux des affaires et corporate, l’arbitrage commercial, domestique ou international, et d’investissement, mais aussi les procédures devant le régulateur comme l’Autorité des marchés financiers (AMF) et les litiges judiciaires liés aux arbitrages : mesures conservatoires, récusation d’un tribunal arbitral, contentieux post-sentence… Le positionnement international est également ce qui rapproche les fondatrices puisque leurs différentes expériences les ont menées à travailler sur des litiges multi-juridictionnels. « Nous travaillons toutes les quatre sur des dossiers en Afrique », expliquent-elles, et ce, jusqu’au Moyen et Proche-Orient, avec des dossiers d’arbitrage commercial relatif à des projets du secteur des énergies, par exemple, ou d’investissement aux côtés ou contre des États.

Passé sa phase de lancement, Medici Avocats prévoit de travailler à la constitution d’un réseau de partenaires étrangers, le caractère international de sa prestation étant dominant. Les associées se tournent à ce stade naturellement vers l’Afrique, l’Italie, et les pays de common law. Des collaborateurs sont par ailleurs en cours de sélection, l’équipe prévoyant d’atteindre une dizaine d’avocats d’ici un an. Ces projets pourront être complétés par une ouverture de l’association à des avocats aux compétences complémentaires à celles des fondatrices, l’essentiel étant de fournir une prestation de qualité tout en conservant l’esprit initial : celui de bâtir un cabinet réunissant toutes les qualités qui ont pu marquer les carrières de chacune des quatre fondatrices.

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